La ville de Brazzaville a été repeinte de mots clamés durant une semaine où le slam était à son comble. L’institut français du Congo et les ateliers SAHM ont ouvert leurs portes pour accueillir la deuxième édition du festival international de poésie urbaine dénommé Slamouv. L’association Slamouraï, présidée par la slameuse et directrice du festival, Mariusca Moukengue, a mené à bien ce projet d’envergure en réunissant la crème de la crème « slamofile » autour du thème « casser les codes ». La semaine du 18 au 22 avril annonce ainsi la rencontre tant attendue du slam internationale au Congo.

Les murs de la ville tapissés, les tickets de l’événement vendus, et les affiches placardées, c’est parti ! Le festival peut commencer ! C’est au sein des ateliers SAHM que les festivités sont lancées. Animés par les auteurs et artistes slameurs Fann Attiki et Aristote Moukoko, les ateliers, conférences-débat et cartes blanches font l’unanimité. 


La dynamique poursuit son court avec la cérémonie d’ouverture du festival à l’institut français du Congo. Des discours inspirants et des prestations incroyables, le Bénin, le Gabon et le Congo ont donné le rythme dès la première soirée avec respectivement, Harmonie Bill Catarya du label Harmonie Slam; Nanda l’ « artiviste powête slameuse »; ainsi qu’ Ange Minkala, artiste orateur et pygmée Bantu, griot et poète urbain. 

Si les mots du slam nous saisissent le cœur, les mots d’humour nous le tordent de rire avec Jojo la Légende. L’artiste humoriste a su animé la soirée avec ses sketchs désopilants.

Le festival Slamouv ne serait pas complet sans ces conférences-débat aux thèmes inspirants. Ces rencontres professionnelles qu’il ne fallait pas manquer aux ateliers SAHM, ont réuni les visiteurs autour du thème « Le digital paye t’il les factures de l’artiste ? », avec Elwin Gomo, activiste digital.

Émeraude Kouka, et Florian Koulimaya, respectivement poète, critique d’art; et membre représentant de l’association sociale et sportive des jeunes cadres, ont tous deux menés leur thème de prédilection avec zèle et assurance, entre poésie comme arrogance du beau ou bouffée d’oxygène de l’existence; et la motivation d’un lion qui sommeille en nous. 

« L’impact de l’image dans la carrière d’un artiste » a aussi été sujette au débat avec l’artiste visuel congolais Zed Lebon; puis a laissé place à l’entrepreneur culturel Beril Nzila, avec la problématique du streaming au Congo, entre illusion et challenge. 

Si le thème de ce festival a été excellemment porté par tous ces intervenants et participants, ses conférences ont tout de même été scellées par l’incroyable femme de science, le Docteure Francine Ntoumi, qui a animé avec passion le sujet : Casser les codes. 


La visionnaire Mariusca Moukengue, a conquis le public avec sa prestation et invitée du beau monde sur la scène a dansé avec elle. 

C’est sur cette excellente note que la deuxième édition de la grande rencontre internationale du Slam se termine… jusqu’à la prochaine flamme. 

Source : Le festival Slamouv : Des règles à briser et des codes à casser.

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